Kimwe mu guhemukira kahise kacu 

L'une des trahisons de notre Histoire 

 L’IDENTIRE MURUNDI ET LA LUTTE POUR L’INDEPENDANCE

 

LA DESTRUCTION DE L’IDENTITE MURUNDI ET LES DEFIS DE SA RECONSTRUCTION

 

 

LES DAMNÉS DE LA TERRE Chap. III

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 INDEPENDANCE DE LA MAGISTRATURE

 

LA LECTURE, POUR DES DEBATS CONSTRUCTIFS

 

 

Etat de droit

 

 

Afrique profonde

 

         COURS D’EDUCATION POLITIQUE

POUR LES FUTURS LEADERS DU BURUNDI

 

   

     Il était une fois...au BURUNDI

 

 

          Ça va se savoir (1ère partie)

 

       Ça va se savoir (2ème partie)

 

  LES 40 JEUNES MARTYRS DE BUTA

 

LES GENOCIDES AU BURUNDI

LE MULTIPARTISME ET LA POLITIQUE DE L’UNITE NATIONALE AU BURUNDI

 

Essai d’Approche personnelle 

Introduction

                   Le multipartisme correspond à l’instauration d’une véritable démocratie dans un Etat où plusieurs partis politiques représentant des tendances, des opinions et des idéologies diverses se trouvent mise en place.

Ils convient cependant de noter que la distinction qui était faite entre l’idéologie marxiste-léniniste et l’idéologie basée sur le capitalisme, tant à s’estomper avec le déclin du communisme à travers le monde et le triomphe du système de l’économie de marché.

Le vent du multipartisme à travers le monde

                   Le phénomène du multipartisme a été pendant longtemps l’apanage des seules démocraties de l’Europe occidentale et des pays d’Amérique du Nord.

                    En Amérique latine, et en Asie, le multipartisme n’est pas allé sans laisser de grave problèmes au sein de ces Etats. Ils subsistaient encore dans ces pays, certains Etats où le multipartisme n’est pas encore entré dans les mœurs politiques et ou les régimes sont totalitaires. Citons pour se faire, le cas de la Chine et de la Corée du Nord.

                   Actuellement, un vent soufflant de l’Est a balayé sur son passage les régimes politiques installés en Europe de l’Est et ce, pour l’instauration d’une véritable démocratie dans ces pays. En effet, ces régimes à tendance socialiste ne correspondaient plus à l’idée que l’on se fait dans le mode moderne, de la démocratie au sens propre du mot. D’où alors, nous observons dans ces pays l’instauration d’une démocratie pluraliste et le reniement du communisme. Aujourd’hui, au moment où nous écrivons ces lignes, plusieurs Etats d’Afrique se sont installés ou sont en voie d’installation sous le régime du multipartisme. Plusieurs Etats africains qui, hier encore, étaient des régimes à partis uniques, optent pour la voie du multipartisme. Nous pouvons citer le cas du Benin, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, du Gabon, du Zaïre, qui est dans sa phase de transition et prochainement de la Guinée. 

A quoi est dû ce phénomène du multipartisme  

                   Les raisons sont multiples et sont aussi bien de caractère politique, social et économique. En effet les peuples du monde entier aspirent à plus de liberté, d’égalité, de bien-être social et surtout en outre, le besoin de s’autogérer et de s’autodéterminer eux-mêmes.

Les raisons à caractère politique

                    Le multipartisme, là où il est pratiqué, assure la représentativité des diverses tendances politiques dans un Etat donné. Ce multipartisme est dès lors lié à un problème de choix d’une politique déterminée. En effet, l’art de diriger un Etat et ses habitants s’apprécient différemment suivant les aspirations de tout un chacun. Les politiques des divers hommes d’Etat varient d’Etat à Etat et au sein de chaque Etat, chacun selon ses aspirations politiques s’alignera derrière tel ou tel parti de son choix. C’est, en réalité, la vision politique de tout homme, si du moins il en est pourvu, qui déterminera sa conduite face à la formation politique où il veut adhérer. C’est donc en conclusion, l’idéologie de tout en groupe qui va être à la base de la formation des divers Partis. Cette idéologie politique diffèrera suivant les Partis en présence et dans les pays où la démocratie règne, on reconnait à chacun le droit à la différence.

Les raisons à caractère socio-économique

                    L’aspiration de tout un chacun est évidemment le mieux-être de tout un chacun, de l’ensemble de la communauté formant un Etat. Le multipartisme en assurant une représentativité au niveau politique, assure également des choix au niveau de la politique socio-économique. Tel Parti s’attèlera à développer le social, tel autre favorisera le progrès de l’économie, tel autre voudra sauvegarder l’environnement…

                 Cependant il faut noter que dans le contexte de crise mondiale qui est le nôtre, il devient de plus en plus difficile de satisfaire aux revendications sociales des peuples. C’est ainsi que le multipartisme favorisera en outre le choix de tout un chacun sur la politique socio-économique à laquelle il veut adhérer et qui correspond à ses aspirations.

La position du problème au Burundi

                     La question qu’il est utile de se poser face à ce vent de multipartisme qui souffle à travers le monde, est celle de savoir si le multipartisme est applicable dans le contexte qui est le nôtre. Va-t-on pour autant résoudre notre problème d’unité nationale ou au contraire risque–t-on de l’aggraver? C’est là toute la question.

                 Pour aborder cette question, il serait opportun de mettre à jour quelques points qui nous semblent être important. Il faudrait d’abord faire une appréciation critique des institutions qui ont été les nôtres jusqu’à ce jour et enfin conclure sur la position qui est la nôtre.

Le rôle du Parti Uprona de l’indépendance jusqu’à nos jours

                Après la victoire écrasante du parti Uprona, le 18/09/1961 et le travail remarquable qu’effectuera son leader, le Prince Louis Rwagasore, le Burundi devait se préparer à accéder à l’indépendance. Grâce à son esprit nationaliste, Rwagasore avait réussi à regrouper au sein du parti Uprona, tous ceux qui, qu’ils soient hutus ou tutsis, adhérait à ses idéaux de paix, d’indépendance, de souveraineté et de développement. Bien qu’ayant remporté une victoire écrasante sur les autres partis à tendance ethnique (PP), Rwagasore préconisa un programme politique qui pourrait se résumer en quelques mots :  Paix et réconciliation nationale, permanence du combat pour le développement du Burundi, coopération et solidarité internationales.

                   Cependant, dans sa déclaration du 20/09/1961, au lendemain de la victoire de son parti, la priorité première qu’il définit est celle de la paix et de la réconciliation nationale. Victime d’un complot ourdi par les ennemis de l’unité des Burundais, Rwagasore sera assassiné le 13 octobre 1961.

                Sa mort fut pleurée par tout le peuple burundais et elle eut des répercussions profondes sur la vie du Parti Uprona, l’évolution du pays et sera préjudiciable à l’unité nationale.

                Le Burundi accéda à l’indépendance sans son leader politique et bien évidemment, avec un relâchement au niveau de la politique qu’il préconisait pour le parti Uprona. Le manque d’un leader de sa poigne a semé le doute et la division dans l’esprit des Burundais. C’est ainsi que le problème de la succession de Rwagasore fut posé par certains hommes politiques en terme ethnique. De cette guerre stérile entre hommes politiques qui perdura jusqu’en 1965, le Burundi était devenu, trois ans après son indépendance, un Etat politiquement divisé en ethnies.

                Jusqu’à ce jour le Burundi, tant bien que mal, continue à pratiquer un régime à parti unique. Toutes les Constitutions que le Burundi a connues ont proclamé haut et fort la suprématie du Parti Uprona sur toutes les autres institutions. Le Parti Uprona est un parti de masses qui doit servir à rassembler le peuple Burundais autour des idéaux communs. Après avoir tracé un bref aperçu historique de ce Parti de masses, il faudrait savoir ce qui est resté de l’Uprona après la disparition de son leader, le Prince Louis Rwagasore.  En est-il resté quelque chose ou plutôt l’Uprona a-t-il servi à autre chose que la ligne qui lui avait été tracé par son fondateur ?

                  Je ne prétendrais pas aujourd’hui et ce, apporter une réponse appropriée à cette question épineuse. Cependant, je me permettrais de formuler un point de vue en tant que simple observateur de ce qui a été l’évolution de nos institutions politiques jusqu’à nos jours. Je soulignerais de prime abord que la disparition de Rwagasore à porter un coup sévère ou simplement mortel au Parti qu’il avait créé. En effet, le parti Uprona qui devrait servir à mobiliser, à rassembler le peuple burundais n’a en réalité servi dans la plupart des cas que de paravent aux intérêts égoïstes de certains hommes politiques Burundais.

                   Ce parti qui devrait servir de moteur à la politique burundaise, n’a en fait servi que de tremplin pour des ambitions de tous les genres.

                   Aujourd’hui, du moins en ce qui me concerne, je me trouve devant un constant grave : C’est celui de l’échec du parti Uprona dans la mission qui était la sienne, de rassembler le peuple burundais au sein d’un même parti et autour d’idéaux communs.

                      L’autre aspect négatif est non des moindres de notre Parti, c’est que la mission qui lui était assignée d’orienter et de tracer les lignes directrices de notre politique nationale, n’est pas accompli de façon démocratique et équitable. En effet, le Parti ne fait que refléter et soutenir la politique quelque fois malheureuse des gouvernements qui se sont succédé au Burundi et plus particulièrement lors de deux précédents régimes. Le Parti n’a jamais eu pour mission de protéger l’exécutif même des aberrations les plus flagrantes. Le Parti n’a pour rôle que de se mobiliser et de rassembler le peuple burundais pour les causes justes, des idéaux qui valent la peine et ne devrait en aucun cas être facteur de division.

                    Le Parti Uprona a hérité dans la IIIème République non seulement d’un passé difficile à gérer mais également de l’épineux problème de l’unité des Burundais. Parviendra-t-il à gérer cette situation conformément aux aspirations des Burundais ? Seul l’avenir nous donnera une réponse adéquate mais les expériences du passé doivent ou devraient servir l’exemple à ceux qui participent activement à l’élaboration de la politique du Parti Uprona. 

Le rôle de l’armée dans nos institutions 

                       Point de discorde entre hutus et tutsis, l’armée burundaise joue un grand rôle dans la politique du Burundi. Mais la question qui se pose est celle de savoir si les militaires devraient oui ou non s’intégrer dans la vie politique d’une nation. Ne devraient-ils pas plutôt retourner dans les casernes ?  Ne risquent-ils pas de compromettre la démocratie ? Dans le contexte africain, l’Armée a toujours un rôle politique important et la plupart des Etats africains sont aujourd’hui dirigés par les militaires. Mais n’est-ce pas un avatar ?

                 Il faut noter que le rôle omniprésent de l’Armée dans nos structures politiques ne permet pas le plein épanouissement des idées et des libertés dans un pays donné. Est-ce que l’Armée en Afrique devrait jouer un aussi grand rôle politique ? Il est évident que comme dans tous les hommes, il existe des militaires qui sont de bons politiciens. Toutefois, le rôle de l’armée ne devrait être de faire la politique. L’Armée ne devrait pas étouffer des institutions existantes par son omniprésence. Qu’il y ait des militaires qui fassent la politique, nul ne conteste mais que l’Armée en tant que telle soit une institution dépolitisée. Que l’armée serve à son rôle premier qui est celui de sauvegarder la paix, l’intégrité territoriale et l’indépendance d’un Etat.

                      Cette omniprésence de l’armée dans nos institutions politiques démontre en réalité la faiblesse démocratique des Etats africains et la primauté dans nos Etats de la loi du plus fort. Il nous reste à savoir le rôle qui sera assigné à l’armée dans les pays où le multipartisme s’installe. Cette question doit cependant être d’actualité, même dans notre pays. 

                    Comme déjà signalé plus haut, l’armée burundaise est un facteur de discorde entre hutus et tutsis, les premiers arguant qu’ils ne sont pas suffisamment représentés dans ce corps d’élite. Cependant l’explication de ce facteur de discorde qu’est l’armée, est purement historique.

                Le rôle de l’armée, pour conclure devrait être celui de favoriser l’établissement au Burundi d’une véritable démocratie et de s’écarter, à tout le moins partiellement, de la scène politique.

 Les facteurs de division propre au Burundi : le régionalisme, l’ethnisme, le clanisme et le népotisme

                Tous les facteurs de divisions risquent de créer des conditions défavorables à l’établissement du multipartisme au Burundi. Est-ce qu’avec tous ces facteurs de divisions, le Burundi peut-il se permettre d’instaurer le multipartisme ? Là est toute la question. Cependant, lorsqu’une démocratie devient une source de division, elle n’en est plus une. La démocratie, pour être totale, doit être axée sur des bases solides et non de bases divisionnistes.

              Dans le contexte qui est le nôtre, le Burundi est-il mûr pour accueillir le multipartisme? En toute sincérité, le multipartisme devrait encore attendre pour que le Burundi consolide effectivement sa politique de réconciliation nationale. L’Etat du Burundi ne devrait se hasarder sur un terrain aussi glissant au lendemain des derniers massacres de Ntega et Marangara. Le multipartisme risquerait de se transformer en multi-ethnisme et ce ne sera pas le but recherché. Aujourd’hui, l’on doit prendre conscience qu’il y a encore un grand chemin à parcourir, beaucoup de plaies fraîches à panser pour arriver à une véritable politique d’unité nationale. Les suspicions et les revendications partisanes de tous ordres et de toutes les ethnies doivent cesser pour bâtir un Etat où tout le monde puisse se sentir en paix et en sécurité. 

Le régionalisme et le clanisme   

                 Le régionalisme est un système de favoritisme lié à ses origines régionales. Ce système propre à quelques pays africains et au Burundi en particulier est également une source importante de division entre hutus et tutsis eux-mêmes. Ce facteur de division lié à la région, a pendant longtemps, alimenté une polémique entre les originaires de la région de Muramvya et ceux de la région de Bururi.  Les autorités politiques actuelles doivent éviter de tomber dans ce piège qui ne sème que la haine et la division.

                Phénomène plus récent qui est apparu sous la IIème République, est le clanisme. Non satisfaits de diviser le Burundi en régions privilégiées, les Burundais ont trouvé une forme appropriée et dérisoire de division axée sur le clanisme. Celui-ci ne devrait favoriser que les membres d’un même clan à l’exclusion de tous les autres.

 L’extrémisme dans les deux ethnies

                Le problème le plus important qui entrave la marche du Burundi vers le multipartisme est l’extrémisme qui s’observe des deux côtes entre un groupuscule de hutus et de tutsis.

           Au moment où les autorités de la IIIème République axent l’essentiel de leur politique sur l’unité des Burundais, il existe des groupuscules de gens qui ont fait de la haine ethnique, une idéologie. Est-il raisonnable qu’au moment même où les démocraties européennes parlent de l’union européenne de 1992, les Africains et plus particulièrement les Burundais continuent à vouloir semer la division au sein d’un peuple et d’un même Etat ? Est-il logique de continuer à enterrer les morts alors que les autres Etats européens sont entrain de favoriser les croisements entre les peuples ?

             Nous devrions aujourd’hui faire un examen de conscience très poussé pour que le Burundi puisse enfin s’occuper de problèmes plus pressants qui sont liées à notre économie, à la survie des générations futures.

Conclusion

                 Par le décret-loi 100/162 du 04/10/1988, le Président de la République mettait sur pied une commission unique en son genre, chargé d’étudier la question de l’unité nationale. De cette commission, il apparut que la majorité politique ne devrait pas nécessairement correspondre à la majorité ethnique. Cette conclusion de la commission devrait, je le pense, inspirer quelques éléments divisionnistes de ce pays.

                Sur base de ces développements, est-ce-que le multipartisme serait adapté aux réalités burundaises? Comme je l’ai mentionné précédemment, la faiblesse évidente du Parti Uprona dans l’accomplissement de sa mission, le rôle étouffant est divisionniste de l’armée Burundaise, les phénomènes de divisions tels que l’ethnisme, le régionalisme, le clanisme, le népotisme et enfin beaucoup plus important, les extrémismes que nous observons de part et d’autres, ne créent pas, à mon avis, des conditions propices à l’instauration d’un multipartisme durable.

                Cependant, mon intention n’est pas d’écarter le Burundi de la voie du multipartisme. Loin de là. Il n’y aurait pas de raisons en effet, à moyen terme, pour que le Burundi n’adhère pas au système du multipartisme. Néanmoins, il faut que le peuple Burundais installe rapidement les conditions favorables à l’instauration de cette véritable démocratie. On doit prendre conscience qu’il y a un danger certain de hâter l’établissement du multipartisme du Burundi.

               D’aucuns diront néanmoins que mêmes dans les autres pays où le multipartisme s’installe, il y a aussi bien des divisions raciales, ethniques, claniques ou autres. A ceux-là, il faudrait qu’ils comprennent que dans le contexte mondial, chaque pays à ses propres réalités, sa propre histoire, sa propre culture et surtout, que ce qui se fait dans un Etat n’est pas nécessairement valable dans un autre. Soyons surtout conscient de nos réalités et œuvrons pour un multipartisme plus sûr.  L’immaturité politique de la grande masse de la population qui est liée à l’absence d’une éducation, à tout le moins scolaire, risquerait également de poser le problème de l’accession du Burundi au multipartisme, en termes tout à fait ethniques.

                 Au risque de me contredire, je me saurais terminer sans demander à ce que le rôle du parti Uprona soit renforcé et que sa politique soit clairement redéfinie.

Benoît NZISABIRA

 

 

Philosophie "Ubuntu" d'Itorero

   "UBUNTU TWARAZWE NA BASOKURU BUDUTEGEKA UKWUBAHA NO KUGIRA UBUNTU KU KIREMWA MUNTU COSE KUKO DUSANGIYE UBUNTU" : "L'UBUNTU NOUS LEGUES PAR NOS ANCETRES, NOUS OBLIGE A AVOIR DU RESPECT ET PRATIQUER L'UBUNTU ENVERS TOUTE PERSONNE HUMAINE DU FAIT QUE NOUS PARTAGEONS L'UBUNTU"                                                                                                                                                                                                                                                    La prise de conscience, l’interrogation et la réflexion permanente nous amène à la connaissance de nos maux, de notre histoire, de nos peuples pour une vision conséquente afin de sortir de ce cercle vicieux et bâtir un BURUNDI nouveau, une AFRIQUE nouvelle, avec des leaders responsables, conscients de leurs missions, attachés aux intérêts de leurs peuples. ITORERO sera ce lieu d’échanges et de formation pour les futurs leaders. Le BURUNDI sera le projet pilote, l’AFRIQUE sera l’aboutissement.

« Etre responsable dans un pays sous-développé, c’est savoir que tout repose en définitive sur l’éducation des masses, sur l’élévation de la pensée, sur ce qu’on appelle trop rapidement la politisation."

 

Histoire du Burundi

 

Ukuri gushirira mu kuyaga

 

 

  Dr Alphonse RUGAMBARARA,
  Rohero,
  BUJUMBURA, 
  BURUNDI

 Email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
 Website: www.itorero.org

 

 

Mission et Objectifs

C’est une lutte avant tout contre soi-même, pour se reconstruire d’abord, reconstruire les autres, nos Nations et l’AFRIQUE par le Nationalisme, le Panafricanisme et la philosophie de l’UBUNTU

 « L’humiliation du continent africain ne réside pas uniquement dans la violence à laquelle l’Occident nous a habitués. Elle réside également dans notre refus de comprendre ce qui nous arrive » (Aminata TRAORE).