Quelle réconciliation devons-nous viser au Burundi ?

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       Inyigishu kubibazo bigezweho

 

              Questions d'actualité

 

       

       La longue marche vers la Paix 

 

   Accord d'Arusha pour la Paix 

 

  Ce qu’il aurait fallu savoir

 

Critique de l'application d'Accord d'Arusha

 

      

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La longue marche vers la Paix et la Réconciliation

                          Cette partie de notre site va se pencher sur l’Accord d’ARUSHA pour la Paix et la Réconciliation au Burundi qui était censé ramener la paix, la réconciliation et le développement pour les Burundais en guerre politique depuis leur retour à la souveraineté nationale. Au cours d’un événement historique, suivi et soutenu par beaucoup de pays et de personnalités internationales, des Burundais représentants les diverses opinions politiques de ce moment, ont signé un Accord historique et se sont engagés à rétablir la paix au Burundi.

                     Je voudrais en guise d’introduction dire à ceux qui connaissent peu de notre histoire contemporaine ou qui la connaissent seulement sous l’angle des dates tragiques, meurtrières, que ce n’était pas la première fois que des Burundais, en pleine crise, ont tenté de se parler et de trouver un chemin pour la réconciliation. Mais l’on ne peut que constater que toutes ces tentatives se sont soldées par des échecs, même l’Accord d’Arusha qui avait donné tant d’espoirs à un peuple meurtri par tant d’années de guerre, de malheurs, de divisions, et la responsabilité de ces échecs incombe en premier à une élite toujours irresponsable embuée dans ses intérêts égoïstes, ses ambitions démesurées.

                   1963 : Le Premier Ministre Pierre NGENDANDUMWE et le Président du Parti UPRONA Joseph BAMINA ont organisé des Colloques de dialogue à Gitega en plein début de la crise appelée CASABLANCA-MONROVIA pour se pencher sur les problèmes dits « ethniques » dans l’administration et la politique. Des mesures ont été proposées dans le sens de réconcilier mais cela n’a pas empêché que la crise « ethnico-politique » éclate, que des Barundi meurent du fait de leur « ethnie » pour la première fois au Burundi et que des personnalités politiques soient tuées (1965).

            1968 : Les écrits (Articles, livres) de Gilles BIMAZUBUTE, de Marc MANIRAKIZA, de Augustin MARIRO et surtout de Martin NDAYAHOZE nous éclairent beaucoup sur les rivalités et les orientations politiques de cette époque. Le Commandant Martin NDAYAHOZE a lancé, en tant que Secrétaire Général du Parti unique UPRONA et Ministre de l’Information, des appels à la réconciliation mais qui n’ont pas empêché les crises de 1969, 1971, 1972. Nous pouvons dire que des hommes d’honneur ont essayé de parler pour le Burundi profond mais sans succès.

              De 1993 à 2000 : Sept ans de guerre civile, sept ans de dialogues avec des hauts et des bas. Les différentes forces politiques agréées entre 1992 et 1994 se sont parlé sans s’entendre, se sont divisés, comme leurs ainés de Casablanca et Monrovia. Mais si on fait un bilan de cette série de dialogues nous pouvons dire que malgré tout il y a eu des avancées dans cette longue marche vers la paix et la réconciliation, en ce sens que petit à petit des sujets tabous jusque-là ont été mis sur la table, notamment les questions de l’ethnie, de l’armée, de la forme de démocratie.

Tout au long de 1994, nous avons eu deux séries de dialogue qui nous ont permis de sortir de l’impasse constitutionnelle de désignation d’un Président de la République. Les discussions, ou pourparlers, ou négociations de Kajaga et Kigobe ont permis la désignation du Président Cyprien NTARYAMIRA et après son décès, les négociations et l’adoption de la Convention de Gouvernement ont permis de désigner le Président Sylvestre NTIBANTUNGANYA et de mettre en place un Gouvernement dit de la Convention de Gouvernement.

Mais comme nous nous sommes parlé sans s’écouter ni s’entendre, la crise a continué entrainant encore plus de morts. Le retour du Président Pierre BUYOYA (1996) va entrainer de nouvelles discussions pour asseoir un Partenariat entre l’Exécutif dominé  par l’UPRONA et le Parlement dominé par le FRODEBU et dirigé par Léonce NGENDAKUMANA.

Deux séries de dialogues ont eu lieu à Burasira et à Gitega et ils furent très fructueux en ce sens que tous les grands sujets de discorde ont été abordés et que le terrain des discussions à Arusha était préparé. Les séances à Arusha n’ont été que le prolongement des discussions, des négociations tenues entre les hommes et les femmes politiques de cette période depuis l’assassinat du Président Melchior NDADAYE.

ARUSHA n’est pas tombé du ciel, je pourrais dire que ça aurait pu être l’aboutissement de la longue marche vers la paix et la réconciliation du peuple MURUNDI. Du moins pour ceux qui, comme moi, croient vraiment à une possible réconciliation pour le peuple Murundi.

                     19 parties étaient en négociation, dix-sept Partis politiques, le Gouvernement et l’Assemblée Nationale. Ces parties ont signé en âme et conscience un document qui les liait entre elles et avec le peuple Murundi auquel ils auraient dû expliquer l’esprit et la lettre de cet Accord. Cet esprit était basé sur des principes acceptés par tous, en particulier : Un dialogue permanent, une démocratie consociationiste, inclusive, la primauté du Droit et des Institutions. Les parties ont accepté de mettre de côté pour au moins dix ans leurs programmes, idéologies, projets de société qui n’étaient pas inclus dans cet Accord et d’adopter l’Accord d’Arusha comme programme de gouvernement sur dix ans pour la paix, la réconciliation, la sécurité pour tous et le développement. C’était une base, une fondation pour un nouvel ordre politique pour le Burundi, un contrat avec le peuple Murundi, avec des témoins internationaux. Le peuple Murundi doit comprendre les avancées contenues dans cet Accord, s’en approprier et exiger des hommes et des femmes politiques qu’ils l’appliquent dans l’intérêt du peuple et non de leurs ambitions personnelles ou partisanes.

               J’invite donc les hommes et les femmes de bonne volonté, qui cherchent vraiment une paix pérenne et une vrai réconciliation de se donner la peine de connaitre l’Accord d’Arusha, de le lire et éventuellement de le critiquer dans un sens positif qui est celui de l’améliorer. Critiquer sans proposer une autre démarche pour la réconciliation est tout simplement inutile pour le peuple Murundi qui a vraiment besoin d’une voie de sortie qui lui donne la paix, la réconciliation et le développement. Ma mission, en tant que signataire de l’Accord d’Arusha, sera d’expliquer le bien fondé de cet Accord historique, de répondre aux questions pertinentes éventuelles, de montrer les failles dans son application et de militer pour sa réelle application pour l’intérêt du peuple Murundi dans son ensemble.

 Pour la réconciliation du Peuple Murundi, je reste debout

 

 

  Dr Alphonse RUGAMBARARA,
  Rohero,
  BUJUMBURA, 
  BURUNDI

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 Website: www.itorero.org

 

 

Mission et Objectifs

C’est une lutte avant tout contre soi-même, pour se reconstruire d’abord, reconstruire les autres, nos Nations et l’AFRIQUE par le Nationalisme, le Panafricanisme et la philosophie de l’UBUNTU

 « L’humiliation du continent africain ne réside pas uniquement dans la violence à laquelle l’Occident nous a habitués. Elle réside également dans notre refus de comprendre ce qui nous arrive » (Aminata TRAORE).