CASABLANCA-MOUROVIA (Fra) 

CASABLANCA-MOUROVIA (Kir) 

Kalissa RUGANO 

NDINDA DAWE, NDINDA MWANA 

CASABLANCA-MOUROVIA (Fra) 

CASABLANCA-MOUROVIA (Kir) 

ITEKA YOUTH ORGANIZATION

 

ITEKA YOUTH ORGANIZATION  

AMATEKA NA BENEYO 

UMUCO AMATEKA N'UMURAGE

INTAMENYA NI UMUGAYO

ESE KOKO INTAMENYA NI UMUGAYO? 

UBUNTU BURAGUMA

UMUCO AMATEKA N'UMURAGE 

INTAMENYA NI UMUGAYO 

Urumuri

Abo kwa Nyaburunga

Ntamahoro 

Turi abarundi. 

Barundi twese

Marko warampemukiye 

Gir'Ubuntu 

Itegurwa ry’umuganuro  

ibikorwa vya Ntare Rugamba. 

Itituka ry'intwaro ya cami

  Artiste Omer NZOYISABA 

L’ART ET LA CULTURE AU BURUNDI

 

            GUSHINGA URUGO

Inzego z'intwaro y'umwami igice ca 1

 

 

Inzego z'intwaro y'umwami igice ca 2

 

 

Inzego z'intwaro y'umwami igice ca 3

 

 

IJAMBO RYA P.L. RWAGASORE

 

 

Ikiganiro Nzimurura igice ca mbere

 

 

Ikiganiro Nzimurura igice ca 2

 

 

Ikiganiro Nzimurura igice ca 3

 

 

Ikiganiro Nzimurura igice ca 4

 

 

Ikiganiro Nzimurura igice ca 5

 

 

Ikiganiro Nzimurura igice ca 6

 

 

Ikiganiro Nzimurura igice ca 7

 

 

Ikiganiro Nzimurura igice ca 8

 

 

Ikiganiro Nzimurura igice ca 9

 

 

Ikiganiro Nzimurura igice ca 10

 

 

 

L’ART ET LA CULTURE AU BURUNDI

I.Les régions naturelles et les types de rythmes ou chansons respectifs 

                     Le Burundi un pays a culture de l’oralité, regorge de beaucoup de richesses culturelles que le monde n’a pas encore découvertes.

Formé par Ntare Rushatsi vers le 14- 15 e Siècle, le Burundi dit de «  Nyaburunga » connait une histoire culturelle merveilleuse basée sur l’oralité. Génération par générations, les enfants du pays, du moins ceux qui ont connu la période monarchique jusqu’à l’avènement des premiers colons allemands, d’où d’ailleurs les Burundais ont subi une civilisation du conflit, ont été éduqué dans un environnement culturel de l’oralité.

La vie de tous les jours était rythmée par des travaux ménagers et champêtres ; des événements festifs.   Pendant ces moments les Burundais communiquaient à leur manière, pendant les guerres de conquêtes et d’expansion du territoire, certains guerriers du roi se faisaient remarquer, pendant les fêtes royales des manifestations culturelles caractérisaient l’importance et la place de l’art (le chant et la danse).

Le Burundais cohabitait en contact avec la nature (la faune et la flore) cela montre que le Burundais dans son esprit puisait sa richesse culturelle dans toute l’entièreté de son entourage.

Nous trouvons aussi que le Burundais de l’ancienne époque connait une civilisation de la vache et de la terre. Parmi les activités qui sont inscrites dans cette civilisation figurent l’agriculture et l’élevage.

L’aspect culturelle que l’on retrouve dans cette civilisation de la terre et de la vache on peut citer notamment la poésie pastorale, la solidarité agricole (guhinda ikibiri),

Ce rapport de l’homme avec la faune et la flore se montre aussi dans les divers instruments que le Burundais utilisait : Le tambour était fait à partir d’un tronc d’arbre appelé UMUVUGANGOMA (un type d’arbre qui figure parmi les arbres dits « de Dieu ») et couvert de la peau de vache, ici on peut citer des instruments tels que la cithare « inanga, ikembe, umuduri, umwironge, etc.

Certaines tenues et accessoires des danseurs sont faits à partir des espèces naturelles tels que UBUYONGA, AMAYEBE, AMUYA Y’INGWE, INSHATO Z’INGWE (Peaux de panthères, etc.

Pour parler de cette diversité et richesse culturelle on va faire un voyage dans le Burundi agrandi par le roi NTARE RUGAMBA pour visiter les régions naturelles qui vont nous renvoyer aux diverses ressources artistiques et culturelles.

1. UBUGESERA 

                   C’est une partie du Nord frontalière avec la république Rwandaise. Dans cette partie on y trouve la danse guerrière INTORE, un mot qui signifiait dans le temps les vaillants guerriers de la cour royale. Dans cette même partie Nordique, on y trouve un rythme semblable à certains rythmes rwandais appelé IGISHAKAMBA qui fait allusion à la danse féminine avec des motifs de l’élégance. Quelques fois ce rythme fait allusion à l’imitation des cornes de la vache dans les mouvements des bras et la partie inférieure du corps féminin

2.UBURAGANE 

                   C’est une région du sud-est du Burundi qui est fait principalement de toute la partie de la province de MAKAMBA. On y trouve la danse acrobatique appelée AGASIMBO laquelle, apparemment est initiée aux jeunes dès le bas âge car elle exige la souplesse et la formation du corps dès le bas âge du moins il faut apprendre cette danse à l’âge de 10 ans jusqu’à 15 ans. Elle consiste à tourner le corps en s’appuyant sur les pieds et les bras qui touchent le sol vers derrière.

3. UMUGAMBA:

               C’est une partie qui est occupée par les parties de la province Bujumbura rural, une partie de Mwaro et une autre partie de la province Muramvya.

On y trouve principalement une danse UMUHANGA qui est généralement une danse mixte, on y trouve aussi le rythme AMAYAYA, la poésie pastorale.

4. MU MIRWA :

                  C’est une région qui est faite par la partie de la province de Bubanza, celle de Bujumbura rural et celle de Cibitoke.

On y trouve la danse ISEBEYA et la danse d’IKIDAGAGIZO (Qui est une danse des hommes qui s’appuient et marchent   sur les formes de 2 plancher en bois, portant des tenues des feuilles des herbes qui poussent dans ces régions (ingwiza)

5. UBUTUTSI :

                     C’est une région qui est formée par la province de Bururi. On y trouve aussi les poésies pastorales car dans cette région il y a un taux de population qui font l’activité principale de l’élevage des vaches

6. UBUYOGOMA :

                      C’est une région naturelle qui est formée par la partie de la province de Ruyigi et celle de Cankuzo. Dans cette partie on y trouve beaucoup de danses féminines et rythmes notamment : amayaya, amaka, umunyuko, igihambwe, amagwandama, ingaramira, umutsibo.

 7. KIRIMIRO :

                      Cette région qui a été aussi l’une des partie qui formaient le Burundi dit de Nyaburunga, c’est une région ou fief des enclos royaux , elle est formée de Gitega, Karusi, une partie de Mwaro,et une partie de Muramvya .Cette région est connue pour sa réputation de la région du tambour qui est un instrument mythique ayant une relation avec toutes les pratiques et rituels de la cour ainsi que les grandes fêtes de bénédiction des semailles par le rois. Dans cet évènement, les tambours jouaient un rôle important dans l’agrémentation de cette grande fête qui a été supprimée au même titre que le culte de KUBANDWA (un culte de vénération du représentant et l’intermédiaire entre IMANA et les hommes )  dès l’arrivée des colons Allemands et des missionnaires.

8. KUMOSO :

                   C’est une région faite par la partie de la province de Rutana et une partie de Ruyigi.

On y trouve essentiellement la danse UBUSAMBIRI, IGISURU (Prenant le nom de la localité de Gisuru), Une danse aussi mixte appelée UBUDEMERA et UBUSAMBIRI (danse masculine)

9. IMBO :

              Faite par la province Bujumbura Mairie, Rumonge et une partie de Cibitoke, on y trouve la danse AKANYARUSIZI.

10. UBWERU :

       Faite par la demie partie de Cankuzo et une autre de Muyinga, on y a trouvé aussi la danse guerrière d’INTORE.

11. UBUYENZI :

                          Cette région est faite par la province de Ngozi et Kayanza : On y trouve la danse UGWEDENGWE : Une danse des jeunes filles en âge de puberté qui se rencontrent dans la nature, certaines y allaient pour chercher le bois de chauffage et d’autres pour aller puiser de l’eau à la source. Ces filles performaient (dansaient pour s’amuser et profiter du temps de liberté) pour montrer que leur poitrine a changé (les seins ont grandi). Aux alentours des jeunes hommes entrain de garder les vaches ou les chèvres les contemplaient avec un regard fantasmatique  

II. La chanson folklorique, élément de la culture orale au Burundi 

Comme depuis longtemps les Burundais n’avaient pas une culture de l’écriture, toute l’éducation, toutes les pratiques communicationnelles faisant partie intégrante des relations interpersonnelles et sociales étaient incluses dans la culture de l’oralité. Dans le Burundi très ancien nous trouvons que même dans le domaine administratif et politique, les Burundais avaient une constitution non écrite qui était parmi les instruments de stabilité du Royaume. 

Dans cet ordre d’idée, le mot IJAMBO (discours ou parole) était un élément qui caractérisait la vie de tous les jours des Burundais : NAISSANCE, CONTRAT SOCIAL, LA MORT ET LE DEUIL, LA NAISSANCE DES JUMEAUX, LES RELATIONS ENTRE LES FAMILLES (la circulation des femmes).

Tout comme le discours, la chanson était un canon de communication codée. Seuls les Burundais pouvaient comprendre l’importance et la signification des messages transmis dans les chansons.

Dès la naissance jusqu’à la mort, l’initiation aux travaux ménagers et champêtres aux jeunes gens, la spiritualité traditionnelle, le lien ou rapport de l’homme et la nature (la faune et la flore), la bravoure,  la mélancolie (cas de la fille qui était mariée et que les relations entre elle et sa belle-famille ne vont pas bon train), la beauté du pays étaient honores par la danse et les chansons.

Tous ces aspects étaient traduits dans la chanson pour véhiculer un message dans les esprits des membres de la communauté, et de cela, les bases de la société traditionnelles étaient régies par un codage linguistique, humoristique et une rhétorique qui fait défaut dans la conscience des générations nouvelles car n’ayant pas aujourd‘hui une connexion avec toutes ces sources de savoir-faire et de savoir être qui formaient l’esprit du Vrai Murundi.

III. La vie des Hommes qui rimait avec l’’esprit du chant folklorique au Burundi.

1. Le mariage traditionnel

                 C’est un évènement spécial qui unissait deux familles respectives (celle du garçon et celle de la fille). Les rituels autour du mariage sont nombreux mais parlons des rites essentiels tels que l’étape des fiançailles qui était une étape au cours de laquelle un homme/femme chargée de renseigner sur la fille et sa famille [ dans le cadre de connaitre mieux les valeurs de sa famille] pour savoir si l’autre famille du garçon peut venir tisser des relations afin d’arriver à faire l’introduction pour la dot, si les parents de la fille acceptent l’autre famille du garçon , la fille ne pouvait pas refuser. Jusqu’au jour du mariage le futur mari restait dans l’incognito. Toutes les étapes de ce rituel du mariage étaient régulées par des chansons merveilleuses relatives à l’union des deux familles.  Certaines chansons parlaient des conseils donnés à la fille pour bien se comporter dans la nouvelle famille [on dit généralement que la fille va dans le « Burundi » donc la nouvelle belle-famille]

2. Les activités champêtres et ménagères dans la famille

                 Il arrivait que la belle famille ne soit pas en bon terme avec la nouvelle mariée. Ce qui est très fréquent au Burundi surtout dans le milieu rural, les belles mères ont toujours des points de discorde avec leurs belles filles. Dans ce cas, la nouvelle mariée dans ses activités surtout ménagères chantait des chansons de mélancolie. A cote de cela, l’entraide mutuelle a été toujours un signe d’humanisme chez les Burundais. Ici nous parlons des activités champêtres pour aider ceux qui n’étaient pas capable de cultiver à temps leurs champs par manque de moyens. » IKIBIRI

Ici il est question de solidarité communautaire où les populations d’une circonscription quelconque venaient aider la famille dépourvue de ressources humaines et matérielles pour cultiver les champs en jachères. Ici plusieurs personnes venaient cultiver afin d’aider le concerné qui savait qu’au retour il viendrait aider une autre personne qui se retrouvera dans les mêmes conditions que lui.

3. La naissance des jumeaux

              La naissance des jumeaux est une fête un peu particulière dans le Burundi ancien .L ‘idée qui est derrière est de célébrer cette naissance combien inhabituelle parce que tout le monde ne donne pas forcement naissance des jumeaux . Cela traduisait bien sur la chance familiale mais aussi dans ces conditions où  la famille qui venait d’avoir des jumeaux avait besoin de soutien de son entourage car élever deux enfants à la fois n’était pas facile bien que les Burundais d’antan  ne manquaient pas de quoi manger car les terres étaient encore disponibles et vastes. Mais c’était une occasion pour les foyers environnant de venir témoigner leurs souhaits et soutien tant matériel que moral pour la famille des jumeaux.

Là on chantait pour les jumeaux pour les dédier au Burundi qui va {les élever en toute sécurité] car un enfant qui nait est un enfant du pays.

4. Les berceuses pour les enfants

Les berceuses sont une forme de chants pour faire plaisir aux enfants soit qui sont portes sur le dos de sa mère ou s’ils sont dans les bras pour être allaités.

« Vient je te berce mon bébé, car les bébés sont à chouchouter, tu m’as mis dans le cercle des mamans alors qu’avant je les craignais….

5. Les moments de la récolte ou moissons

Au Burundi on a trois saisons culturales mais la plus grande est celle qui correspond à l’été {Mai jusqu’à septembre} ou l’on remarque une grande récolte des cultures tels que : le sorgho, les haricots, les maïs, du moins plusieurs sortes de vivres. Ici les gens chantaient en récoltant les cultures.

On peut aussi parler de la période de grande pêche de poissons, aussi certaines gens de la région Imbo avaient le style de danse pour célébrer la fête de grande pêche : AKANYARUSIZI. UKUVYINIRA URUSYO

6. La fête de la bénédiction des semailles « UMUGANURO »

Cette fête était plus que symbolique car elle incarnait la puissance du roi envers la population, encore plus elle était l’occasion de « redistribution des ressources » par le roi ‘au plus vaillants guerriers, notables. C’était une véritable fête nationale. Ici les ritualistes du tambour étaient prêts à la plus grande et merveilleuse performance de l’année(décembre) où les gens passaient presque deux semaines à célébrer la fête des semailles en présence du Roi.

7. Kubandwa : La spiritualité traditionnelle.

Les Burundais avaient depuis longtemps le sens de Dieu, longtemps avant l’arrivée des missionnaires Allemands dans leur vision dite « civilisatrice » dont le premier objectif était de prêcher l’évangile de Dieu à travers le christianisme. Curieusement selon les analyses, toutes les pratiques des prêtres sont identiques aux pratiques de Kiranga (l’intermédiaire entre Dieu et les Hommes). Ici dans ce rituel il y a beaucoup de secrets car toutes les personnes qui venaient dans les endroits du rituels ne pouvaient pas se voir car il faisait obscur , cela dit que les gens venaient chez Kiranga le soir pour rentrer dans la matinée avant le lever du soleil , ici plusieurs champs d’imploration des forces surnaturels étaient entonnées pour demander à  Dieu de  chasser les forces maléfiques qui traumatisaient certaines catégories de gens : Les femmes stériles  , les familles pauvres , les familles qui possédaient des terres non fertiles .

8. La relation de l’éleveur et la vache (animal domestique très considéré au Burundi.

             Ici il s’agit des poésies pastorales et autres aspects tournants autour de la vache (Ibicuba, amazina).

9. Les rapports et modes de productions « Civilisation de la terre et de la vache ». Ubugabire.

                 Ici il s’agit d’une relation entre deux personnes de catégories sociales différentes. Il est question de la part de celle /celui qui a plus de terres(seigneur) qui cédait une partie pour donner à celui qui en est dépourvue (oblige ou client). Il s’agissait un contrat en mode de production économique. Dans ce cas il y’avait des chansons pour honorer la personne dite de patron par rapport à son serviteur. 

10. Les chants pour vanter les richesses historiques et sites touristiques.

                La culture Burundaise est en lien direct avec les bravoures des rois, leur intronisation. Ainsi tous les sites de leur intronisation ont une signification, selon les endroits.

Des endroits très mystiques dans la vie des populations sont aussi cites dans les chants : AGASUMO KA MWARO, MU MANA ZA MUGERA, KU GASAKA KA INARUNYONGA, MU BUKEYE BWA BANGA, MU VYERWA VYA NGOZI. Ces endroits sont principalement des lieux sacrés où se déroulaient des cultes de KUBANDWA (Spiritualité traditionnelle). Lesquels endroits font objets de notre recherche au cas où nous auront la possibilité et moyens d’y arriver.

11. Les chants pour vénérer les sites de termitières ou encore les chants relatifs à l’activité de gestion des abeilles pour la production du miel.

                    Toutes ces activités comme par exemple le culte de la termitière est un autre concept très mystique, ainsi des rituels en rapport avec les termites suscitent une curiosité. Pourquoi on chante pour les termites ? Dans certaines régions du Burundi, les gens mangent des termites avec de la pâte de manioc pourquoi ils mangent cela alors qu’ils cultivent des cultures vivrières ?

Avant de se réveiller pour exercer ces rites il y avait des interdits, pourquoi ces interdits ? Qu’elle leçons que les habitants devaient tirer par rapport à ces interdits ?

Nous constatons que la culture orale avait un rôle dans la transmissions des valeurs, des interdits. Elle avait aussi un rôle stabilisateur du système politico- administratif, le respect des mœurs et la préservation de l’identité culturelle.

 

Par Omer Nzoyisaba

Artiste/ sociologue

 

 

 

 

  Dr Alphonse RUGAMBARARA,
  Rohero,
  BUJUMBURA, 
  BURUNDI

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 Website: www.itorero.org

 

 

Mission et Objectifs

C’est une lutte avant tout contre soi-même, pour se reconstruire d’abord, reconstruire les autres, nos Nations et l’AFRIQUE par le Nationalisme, le Panafricanisme et la philosophie de l’UBUNTU

 « L’humiliation du continent africain ne réside pas uniquement dans la violence à laquelle l’Occident nous a habitués. Elle réside également dans notre refus de comprendre ce qui nous arrive » (Aminata TRAORE).