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Kimwe mu guhemukira kahise kacu 

L'une des trahisons de notre Histoire 

 L’IDENTIRE MURUNDI ET LA LUTTE POUR L’INDEPENDANCE

 

LA DESTRUCTION DE L’IDENTITE MURUNDI ET LES DEFIS DE SA RECONSTRUCTION

 

 

LES DAMNÉS DE LA TERRE Chap. III

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 INDEPENDANCE DE LA MAGISTRATURE

 

LA LECTURE, POUR DES DEBATS CONSTRUCTIFS

 

 

Etat de droit

 

 

Afrique profonde

 

         COURS D’EDUCATION POLITIQUE

POUR LES FUTURS LEADERS DU BURUNDI

 

   

     Il était une fois...au BURUNDI

 

 

          Ça va se savoir (1ère partie)

 

       Ça va se savoir (2ème partie)

 

  LES 40 JEUNES MARTYRS DE BUTA

 

LES GENOCIDES AU BURUNDI

LA DEMOCRATIE BURUNDAISE : Evitons le stéréotype ou stéréoscopie

 

             La démocratie n’est pas une affaire de textes bien confectionnés ou des partis politiques bien implantés, c’est aussi et surtout une affaire d’hommes d’action et d’idéal, de citoyens intègres, généreux et audacieux.

                Pour asseoir une véritable démocratie dans un pays, il faut d’abord définir une démocratie. Certains parlent de pluralisme, de diversités d’opinions ou de débats contradictoires. Dans ces conditions, le multipartisme constitue une condition préalable, mais sans pour autant être une condition suffisante.

               Il faut en plus de cela des programmes, des projets de sociétés, des hommes intègres, nobles, des conducteurs crédibles pour la réalisation de ces projets. Il faut aussi l’existence de lois connues, acceptées, et applicables à tous, de façon égalitaire. L’absence de ces préalables en Afrique en général, a conduit aux impasses et aux difficultés multiformes que nous vivons actuellement. Les dits préalables sont universels, mais il y a des nuances au niveau de chaque pays, il n’y a pas de panacée d’une démocratie applicable à toutes les sociétés. Il importe de tenir compte des dimensions géopolitiques.

                 Il est vrai que trente ans après leur accession à l’indépendance, la plupart des pays africains n’ont pas su décoller et que certains d’entre eux ont même nettement reculé politiquement, économiquement et socialement. Ici, ce sont les luttes tribales qui ont commencé, là la famine et les maladies qu’on croyait disparues à tout jamais qui ont réapparu, partout ou presque, des dettes extérieures considérables et des palais présidentiels en marbre.

                   Pour expliquer leurs malheurs, les africains évoquent depuis des années « la fameuse détérioration des termes de l’échange », mais jamais la mauvaise direction de nos Etats. Les observateurs les plus sévères ou les plus sincères font alors remarquer que qu’un certain nombre de nos chefs d’Etats, qui symbolisèrent, jadis, l’espoir de démarrage économique et de la « démocratie » ont sombré dans la corruption familiale et la dictature des partis uniques. L’exemple du Mali est caricatural. Grand pays avec une faible population, il avait tout pour être heureux grâce à ses mines d’or, de sel et de fer. Au lendemain de l’indépendance, son président voulut se lancer dans une révolution plus ou moins marxiste. Ce fut la catastrophe.

              En 1968, un coup d’Etat donna un pouvoir à un jeune militaire de trente-deux ans. On reprit l’espoir. En 23ans, l’histoire du Mali s’est résumé en 4 ans de famine, aux incidents frontaliers avec le Burkina, aux massacres des Touaregs et rien d’autres.

          Lors du dernier sommet de La Baule, la France avait fait comprendre à ses amis que son aide deviendrait proportionnelle aux efforts faits pour la démocratisation des régimes que pour la gestion des économies, ce que certains des chefs d’Etats prirent même assez mal. Depuis on a vu des étudiants affamés et sans espoir, manifester dans la plupart de ces capitales; et la suite est connue, des centaines de morts.

Il est temps de dire à l’Afrique, après trente ans d’indépendance un seul mot : ASSEZ

                  Je disais plus haut qu’il importe de tenir compte des dimensions géopolitiques. Le vent de l’Est s’est posé comme un évènement accélérateur des mutations politiques qui se réalisent actuellement en Afrique. Si on observe les sociétés Africaines que ce soit dans un pays monopartite pro- occidental comme le Zaïre ou dans un pays à l’étiquette marxiste comme le Congo, des comportements non officiels témoignent des résistances passives aux régimes en place. A côté des résistances silencieuses des masses anonymes, il y avait des oppositions déclarées ici et là, qui travaillaient dans le maquis en exil, si bien qu’aucun pays ne peut prétendre n’avoir pas eu d’opposition. A noter pour finir, des oppositions cachées, collaborateurs opportunistes ou d’aventuriers ambitieux qui courent derrière les fortunes et honneurs. Pour une part, ces derniers sont responsables du triste palmarès de Coup d’Etat, d’instabilités politiques et de cristalliser les oppositions.

                   Les mutations politiques que l’on observe actuellement en Afrique ce seraient produites sans le vent de l’Est. Et ici, j’affirme que sans ce vent, les mutations se jouaient en profondeur, en exploitant les facteurs internes. Un récent discours affirme aussi que le Burundi est engagé dans le mouvement démocratique depuis trois ans : « et sur la voie de la démocratie authentique, le Burundi à une longueur d’avance sur quelques autres. En un mot donc, notre intérêt est d’accélérer la démocratisation : c’est là une exigence qui découle de notre choix premier »

                J’espère que nos futurs politiciens vont en tenir compte et mettre sur pied des projets de sociétés de longue durée, qu’ils ne vont plus se contenter de l’improvisation et du pilotage à vue. Il nous faut un projet de société susceptible de répondre aux aspirations profondes des masses paysannes constituées en majorité de jeunes.

                     Pour notre démocratie, il nous faut des hommes d’actions. La démocratie qu’il nous faut est celle qui est basée aussi sur le respect des règles du jeu démocratique, axée notamment sur les libertés d’opinions, d’expression, de presse, d’association et de réunion et respectant tous les droits de l’homme ; ceci dans un parti ou plusieurs, ayant présenté un programme d’action rencontrant les aspirations profondes du peuple burundais.

                    Dans une société où l’oralité a encore ses racines, les meetings et les débats verbaux seront nécessaires à la base pour que la population soit réellement informée.

                     La démocratie est une « culture » et la culture Burundaise me parait anti-démocratique à cause de l’influence de l’« Ubutware ». Les tares de celui-ci doivent d’abord être déracinés dans les mentalités des burundais.

C’est un problème de longue haleine et, sur ce point, je compte sur les jeunes auxquels appartient l’avenir. Ils doivent ne plus suivre uniquement les modelés des ainés.

                   Il faut des hommes nouveaux qui puissent incarner un idéal attirant la prise de conscience et l’ouverture des jeunes étant une chance pour le Burundi. Les partis peuvent être bien implantés, les textes bien rédigés, les lois impeccables sur le papier mais coexister avec une absence de démocratie. Cette dernière n’est pas une affaire de formation politique, mais plutôt d’hommes d’action, aux projets de société susceptibles de répondre aux aspirations d’un peuple.

Jean Chrysostome BISETSA

 

  Dr Alphonse RUGAMBARARA,
  Rohero,
  BUJUMBURA, 
  BURUNDI

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 Website: www.itorero.org

 

 

Mission et Objectifs

C’est une lutte avant tout contre soi-même, pour se reconstruire d’abord, reconstruire les autres, nos Nations et l’AFRIQUE par le Nationalisme, le Panafricanisme et la philosophie de l’UBUNTU

 « L’humiliation du continent africain ne réside pas uniquement dans la violence à laquelle l’Occident nous a habitués. Elle réside également dans notre refus de comprendre ce qui nous arrive » (Aminata TRAORE).