Kimwe mu guhemukira kahise kacu 

L'une des trahisons de notre Histoire 

 L’IDENTIRE MURUNDI ET LA LUTTE POUR L’INDEPENDANCE

 

LA DESTRUCTION DE L’IDENTITE MURUNDI ET LES DEFIS DE SA RECONSTRUCTION

 

 

LES DAMNÉS DE LA TERRE Chap. III

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 INDEPENDANCE DE LA MAGISTRATURE

 

LA LECTURE, POUR DES DEBATS CONSTRUCTIFS

 

 

Etat de droit

 

 

Afrique profonde

 

         COURS D’EDUCATION POLITIQUE

POUR LES FUTURS LEADERS DU BURUNDI

 

   

     Il était une fois...au BURUNDI

 

 

          Ça va se savoir (1ère partie)

 

       Ça va se savoir (2ème partie)

 

  LES 40 JEUNES MARTYRS DE BUTA

 

LES GENOCIDES AU BURUNDI

LE MYTHE « SOMOZA » AU BURUNDI 

Derrière l’évolution du mythe « Somoza », la peur d’une liberté qui dérange : la liberté d’expression. La tactique de coller une étiquette fallacieuse et préfabriquée a un individu pour combattre lâchement ses idées est vieille comme le monde.

                A l’Aube des années 1980, au moment où le régime de la IIème République au Burundi commençait à serrer l’étau sur la sphère des libertés individuelles, est apparu une appellation, surtout dans les milieux proches du pouvoir : « le groupe Somoza ».

             Il serait hasardeux de tenter de définir un concept dont la seule évocation ne pouvait se faire que de bouche à oreille pour révéler confidentiellement à un ami que tel était soupçonné « par la sureté » de faire partie des « Somoza » même si on ne savait pas ce que cachait ce vocable en réalité.

              Cependant comme une mode qui passe, l’actualité nationale et internationale dont le point de mire pour cette période fut incontestablement le conflit Eglise-Etat ne n’intéressa presque pas à la chute de quelques responsables politiques sur lesquels se serait porté un soupçon de faire partie du prétendu groupe.

                Par la suite, on n’entendit rarement évoquer ce concept et peu d’écrits accessibles au public en ont fait mention. Seul le document de Hakizimana Deo tenta d’en donner une définition. Dans son entendement le groupe « Somoza » serait constitué des tutsis provenant essentiellement des provinces du Burundi autres que Bururi, qui d’après lui, ont pris conscience du risque que leur feraient courir leurs confrères du sud en ignorant le problème ethnique, et auraient développé une attitude conciliatrice (qu’il caractérise d’ailleurs de paternaliste) envers les hutus pour constituer une force d’opposition interne contre le régime de Bujumbura.

               C’est sans aucun intérêt que je survolais cette définition et n’avait même pas pris la peine de le noter, sans soupçonner que quelques temps après, il me viendrait une envie irrésistible de mener une réflexion sur cette expression. Cette envie-là, elle est née en moi lorsque quelqu’un me révèle que je faisais partie du groupe « Somoza ». Et dire que je n’en savais rien…Sur le coup, je n’en revenais pas. J’étais éberlué, me demandant s’il fallait rire sur le coup et classer l’affaire parmi les blagues de mauvais goût, mais blague quand-même, ou prendre au sérieux mon interlocuteur qui était une personne qu’on peut considérer comme étant de source informée.

                A l’heure actuelle où l’histoire du Burundi interpelle les élites de ce pays, nous avons tenté de circonscrire ce concept apparemment anodin pour tenter d’en saisir l’origine, les contours, les thèses implicites et l’interpeller dans un contexte plus large auquel il semble souvent être associé : Le mythe des « Somoza » et ses relations avec les problèmes de démocratie et de droits de l’homme.

I. Origine du « mythe Somoza »

                   Vers 1978, au moment où la lutte sandiniste était à la une des médias, le nom de Somoza, dictateur du Nicaragua, a fait son entrée dans la pénombre politico-policière burundaise. La question que se pose spontanément l’esprit de tout analyste, est de savoir comment le nom de ce dictateur a été transposé à une catégorie de personnes se trouvant dans des situations où ils disposaient de peu ou pas de pouvoir pour mériter ce pseudonyme ?

               Une hypothèse étayée par une série d’évènements qui se sont déroulés à l’époque pourrait être avancée. Il semblerait que certains de ceux qui auraient porté au pouvoir l’ex-président Bagaza, inquiets de son penchant au pouvoir personnel, notamment avec sa décision de supprimer le poste de premier ministre commencèrent à murmurer qu’il devenait un « Somoza ».

                La suppression du poste de Premier ministre en 1978 n’était que le début de la mise au pas du gouvernement. Ce dernier ne devait être et n’était qu’un corps administratifs et d’hommes politiques. Dans cette logique, le bicéphalisme créé par l’existence d’un Premier ministre par rapport au Président devait donc disparaitre au plus tôt. La suppression de ce poste a été la face la plus vite visible de la mise au pas des militaires les plus hauts gradés qui avait choisi un chef comme Président, mais en lui accolant un chef-adjoint comme Premier ministre. Certains de ces hauts gradés ont même connus des tracasseries diverses dont l’emprisonnement pour l’un ou l’autre d’entre eux. Le front de ces « mécontents » s’étant vite disloqué, des proches du pouvoir sauront cyniquement brouiller les pistes par une étiquette infamante, en réinvestissant le nom du dictateur nicaraguayen entre-temps déchu.

               Le nom de Somoza en vint à désigner un groupe dont la large opinion publique ne sut jamais dessiner les contours ni saisir ce qui lui valait la hargne du pouvoir en place. Les gens que les sbires du pouvoir présentaient de bouche à oreille comme étant membres de ce groupe étaient les premiers à s’étonner, d’autant plus qu’ils étaient loin de se connaitre entre eux.

              Les personnes visées avaient de commun que, directement ou indirectement, ils avaient contribué à asseoir la IIème République, à la rendre même populaire. En effet c’est grâce à certains d’entre eux que furent prises des mesures dont la IIème République se vantera jusqu’à sa chute (suppression de l’impôt de capitalisation et du servage « Ubugererwa » et « Ubugabire »). C’est aussi à ce même groupe, de ceux qui allaient devenir des bannis du régime de la IIème République, que celle-ci dut, à ses débuts, une moralisation de la vie publique (lutte contre les détournements des derniers publics) ainsi qu’une démocratisation du débat politique traduite notamment par une volonté de discuter et de résoudre la question ethnique et de régionalisme au Burundi.

           La plupart des personnes ciblées avaient également contribué de manière sensible à l’élaboration des textes qui ont servi à asseoir les institutions de la seconde République (Constitution, Charte du Parti et autres documents préparatoires du premier Congrès national du Parti UPRONA).

          Enfin de compte, la suite des évènements révèlera que s’attaquer à un groupe « Somoza », somme toute assez fantomatique, n’était qu’un prélude avant de s’en prendre systématiquement aux organisations et aux institutions qui permettaient et étaient susceptibles de permettre l’expression de voix indépendantes et/ou discordantes.

 II. Au pas, les « ALTER EGO », les « SOMOZA », la JRR, l’UTB, l’ARMEE, l’EGLISE, etc……

           Le mythe des Somoza et les mesures de persécution qui ont été assenées à tous ceux qu’on pouvait soupçonner d’être de ce groupe seraient mal appréhendées si on tentait de les interpeller en dehors des contradictions sociales, politiques et économiques qui ont engendré non seulement ce mythe, mais également la répression de la JRR, de l’Eglise, le muselage de diverses institutions (Armée, Université,)

         Au Burundi, comme ailleurs en Afrique, le tribalisme, comme le régionalisme et le clanisme ont servi particulièrement depuis 1965, tantôt comme un plus grand commun diviseur, tantôt comme un plus petit commun dénominateur et dans tous les cas comme un instrument rusé de maintien ou d’accroissement de la domination. Il a longtemps alimenté un « discours de remplacement » dont le but était seulement de maquiller habilement les luttes auxquelles les prétendants aux richesses et/ou au pouvoir se livraient. Une partie de la population y a cru à un certain moment et risque de continuer à y croire.

              Mais il est permis de penser que dans certaines catégories une nouvelle conscience sociale et politique, déjà présente au sein de la jeunesse avant les évènements de 1972 (ex : UNEBA), s’est timidement retissée et s’était amplifiée comme d’habitude avec les espoirs que l’avènement d’un nouveau régime avait suscités en novembre 1976.

            Seulement une aile de jeunes fonctionnaires gagnés à cette nouvelle conscience ne comprit jamais ou compris trop tard que le temps de « produire des textes révolutionnaires » (pour emprunter l’expression à Rurihose Fidèle) était passé et que le moment était venu où on leur demandait de se mettre dans les rangs et de se taire.

            La JRR qui avait déjà eu maille à partir avec la 1ère République au cours de sa longue agonie, fut la première à être dans le collimateur de Bagaza. Celui-ci profita d’une querelle stupide qui avait divisé la jeunesse estudiantine sur base de sensibilités soi-disant idéologiques, ainsi qu’une atmosphère de contestation du mouvement face à la dérive de son régime et à l’écart entre le discours et l’action. Il frappa fort dans les rangs de l’organisation : Destitution de ses responsables, limogeages d’hommes politiques et de hauts cadres qui en étaient proches ou membres, campagnes dans les discours officiels (i.e. : discours à Musaga), débaptisassions du mouvement qui vit la disparition de la référence au Héros National Rwagasore (UJRB remplaçant JRR).

                    Si le conflit entre BAGAZA et une partie de la jeunesse parut rapidement s’estomper, il n’en demeurait pas moins qu’il traduisait un malaise et le début d’une ère nouvelle. Cette ère est celle de l’affermissement d’un pouvoir sans partage, la phobie de la remise en cause d’un ordre établi de manière autoritaire. La guerre contre la JRR ne visait qu’à intimider tous ceux qui avaient pris au sérieux le débat démocratique qui avait alors cours dans le cadre du Parti et des mouvements intégrés. Cela est confirmé par le sort similaire que connût l’UTB qui, dès 1983, fut condamnée à la paralysie.

                   Dans une nouvelle mouvance, l’Eglise, déjà ciblée quelques années après le coup d’Etat de novembre 1976, réapparut dans le collimateur. Des institutions diverses connurent le même sort. On pourrait à la limite se demander si, derrière un discours prônant, la rationalisation des services de l’Etat, la bicephalisation de la direction de l’Armée (Etat-major d’une part et Secrétariat général de l’autre), et l’affectation des hommes de main du pouvoir dans des services stratégiques ne répondaient pas à la même philosophie : Mettre au pas tout ce qui peut bouger.

                    Quel est donc le point commun du mythe Somoza avec ses autres évènements, quels sont la nature et le lien entre toutes ces mesures et la signification profonde de ces dernières ?

                        Le mythe Somoza répondait à une stratégie dont on s’est servi pour les autres groupes. Il fallait d’abord cibler la victime en l’étiquetant par un cliché, aussi paradoxal soit- il, de manière à préparer l’opinion, l’approbation par le public d’une action répressive éventuelle (cela fut fait envers l’Eglise du Burundi). Cette tactique de marginalisation du groupe-cible conduisait en même temps à l’intimidation d’individus ou de collectivités proches du groupe visé (exemple des personnes qui priaient). Mais plus profondément encore, l’attitude traduisait que c’était la liberté d’expression et d’opinion elle-même qui était visée (exemple de l’emprisonnement des professeurs d’université, le licenciement des militaires jugés indésirables,). Ce schéma de limitation des libertés fondamentales et des droits de l’homme n’a plus d’issue une fois que le processus est déclenché : même les personnes de même appartenance familiale, clanique ou régionale que BAGAZA n’échappèrent pas au crible, fût-ce pour des raisons personnelles ou politiques.

III. La liberté d’expression : quelque chose qui dérange

                      Chaque fois qu’il y a un nouveau régime à Bujumbura, apparait un sursaut de liberté d’expression dont les gens tentent de profiter, à l’instar d’hommes assoiffés sur une source dont les gouttes d’eau peuvent de nouveau tarir d’un moment à l’autre. Ceci peut constituer une atmosphère gênante pour certaines personnes et instructions car, elles n’ont pas été préparées à ce changement.

                 Ainsi on comprend l’attitude perplexe et désorientée du journaliste qui, la veille du changement de régime le 3 septembre 1987 aurait fait un éditorial sur les « malversations de l’Eglise », et se verrait le lendemain vanter la bonne collaboration entre l’Eglise et l’Etat.

                       De même, les esprits qui se complaisaient hier à regarder le citoyen faire la queue devant leur bureau auront du mal à supporter les revendications pressantes que ces changements sociaux amènent aux premières heures.

                   C’est dans ce contexte que l’on pourrait classer les associations que l’on voit naitre au Burundi et au sein des communautés burundaises vivant à l’étranger et qui dérangeaient aussi bien certains esprits tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Pour certains mouvements d’opposition, la naissance d’associations ne tenant pas nécessairement le même langage qu’eux leur fait perdre le monopole de l’information et de la réflexion sur les problèmes du Burundi. Le marché de l’information devient partagé.  Leur zone de recrutement aussi est ouverte à d’autres organisations.  Pour d’autres personnes, la méfiance est liée à la crainte de voir naitre un courant de gens marchant hors des sentiers battus. En outre il craignait la contestation vis-à-vis de l’arbitraire ou de l’injustice, un certain contrôle moral de la part des associations de leurs compatriotes, et un surcroit de sollicitations administratives ou sociales diverses devant une communauté mieux organisée, capable de revendiquer ses droits.

                     Dans un tel contexte, il est regrettable de noter que certains esprits partisans d’un ordre anti- démocratique dépassé qu’ils cherchent à pérenniser, tentant de raviver des mythes dont la mort parait inéluctable si le processus de démocratisation en cours au Burundi continue. La campagne sournoise de démobilisation que certains mènent envers des associations naissantes, dans la mouvance du courant démocratique qui souffle sur notre pays, et qui fait parfois appel au mythe « Somoza » ou à l’exploitation malsaine de l’identité ethnique des gens, relève d’une idéologie non porteuse d’avenir pour le Burundi.

IV. En guise de conclusion : après les « Somoza » à qui le prochain tour ?

                 La tactique de coller une étiquette fallacieuse et préfabriquée à un individu pour combattre lâchement ses idées est vieille comme le monde. Presque tous les politiciens antidémocratiques du monde l’ont utilisée. Un veille adage français nous rappelle d’ailleurs que la stratégie est toujours d’actualité : « Qui veut noyer son chien l’accuse de rage ».

             Ainsi, tous ceux qui n’étaient d’accord avec Hitler se découvraient-ils du jour au lendemain « juifs » ou « « communistes », les intellectuels « libres » à l’heure du Maccarthisme aux USA ou sous la dictature de Pinochet passaient pour des « agents de Moscou », tandis que leurs homologues soviétiques étaient des « agents de l’impérialisme » avant l’arrivée de Gorbatchev au pouvoir.

           On a vu que le « mythe Somoza » a vraisemblablement été créé pour isoler les gens qui voulaient user démocratiquement de leur liberté d’expression, en particulier sur les questions qui étaient « taboues » sous le second régime comme celle de l’unité nationale. Il servait quel que soit le créateur, à entretenir un climat de peur et de méfiance autant auprès des tutsi que de hutu et aurait encore était exploité plus longtemps s’il n’y avait eu l’avènement de la IIème République qui tenter de libéraliser le débat sur l’unité nationale.

                     Avant de terminer, cette petite réflexion, il convient de souligner que si le terme « Somoza » est parfois évoqué par des citoyens de bonne foi sans en saisir les véritables contours ou les enjeux qui l’entourent, le mythe « Somoza » est exploité particulièrement par les extrémistes de tout bord. L’extrémisme hutu s’en sert pour étayer une de ses thèses implicite : l’impossibilité d’une alliance de démocrates hutu et tutsi. Dans la logique de cette thèse, tout tutsi qui est engagée en faveur de l’unité nationale (particulièrement s’il est classé parmi les « Somoza ») ne serait qu’un élément « peureux » et « paternaliste » ou simplement un tutsi jaloux de ses confrères et avide du pouvoir, donc tout sauf un démocrate. Pour les partisans des « théories tutsistes », le vocable sert à désigner les « brebis galeuses » vis-à-vis d’une conscience tribaliste, régionaliste ou clanique qu’ils voudraient voir ériger en doctrine philosophique pour la société burundaise.

                 Mais la question de l’unité nationale n’est pas le seul défi lancé au peuple burundais. Même si elle venait à être totalement résolue, il subsiste encore notamment les questions de développement économiques et sociales ainsi que de démocratisation des institutions. Chacune de ces questions fait intervenir des intérêts matériels. Il pourra toujours y subsister des groupements antidémocratiques de politiciens qui, pour protéger ou acquérir malhonnêtement des biens ou des responsabilités, se serviront d’autres « étiquetages » pour tenter de « casser » les démocrates. Le mythe Somoza, même s’il venait à s’estomper risque de voir d’autres mythes s’instaurer, et il ne serait pas inopportun de se poser la question : A qui le prochain tour ? »

Pascal Firmin NDIMIRA

Philosophie "Ubuntu" d'Itorero

   "UBUNTU TWARAZWE NA BASOKURU BUDUTEGEKA UKWUBAHA NO KUGIRA UBUNTU KU KIREMWA MUNTU COSE KUKO DUSANGIYE UBUNTU" : "L'UBUNTU NOUS LEGUES PAR NOS ANCETRES, NOUS OBLIGE A AVOIR DU RESPECT ET PRATIQUER L'UBUNTU ENVERS TOUTE PERSONNE HUMAINE DU FAIT QUE NOUS PARTAGEONS L'UBUNTU"                                                                                                                                                                                                                                                    La prise de conscience, l’interrogation et la réflexion permanente nous amène à la connaissance de nos maux, de notre histoire, de nos peuples pour une vision conséquente afin de sortir de ce cercle vicieux et bâtir un BURUNDI nouveau, une AFRIQUE nouvelle, avec des leaders responsables, conscients de leurs missions, attachés aux intérêts de leurs peuples. ITORERO sera ce lieu d’échanges et de formation pour les futurs leaders. Le BURUNDI sera le projet pilote, l’AFRIQUE sera l’aboutissement.

« Etre responsable dans un pays sous-développé, c’est savoir que tout repose en définitive sur l’éducation des masses, sur l’élévation de la pensée, sur ce qu’on appelle trop rapidement la politisation."

 

Histoire du Burundi

 

Ukuri gushirira mu kuyaga

 

 

  Dr Alphonse RUGAMBARARA,
  Rohero,
  BUJUMBURA, 
  BURUNDI

 Email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
 Website: www.itorero.org

 

 

Mission et Objectifs

C’est une lutte avant tout contre soi-même, pour se reconstruire d’abord, reconstruire les autres, nos Nations et l’AFRIQUE par le Nationalisme, le Panafricanisme et la philosophie de l’UBUNTU

 « L’humiliation du continent africain ne réside pas uniquement dans la violence à laquelle l’Occident nous a habitués. Elle réside également dans notre refus de comprendre ce qui nous arrive » (Aminata TRAORE).